D’ un homme amoureux peut-être….
Une femme que j’aurais dans la peau serait une femme dont je trouverais magnifique le moindre geste, la moindre intonation, le plus banal battement de paupière. Je fondrais en larmes pour avoir seulement aperçu une hanche, une mèche de cheveux. Cette femme, je pourrais rester des heures, des jours à la contempler, et je m’apercevrais qu’avant elle je n’avais jamais vraiment regardé une femme. Jusque-là, je n’aurais vu que des gens.
Alors, voilà donc une femme ? Qui m’aime ? Que j’aime ? Alors, qu’elle m’embrasse, et que de son souffle elle m’écarquille les poumons comme au premier jour de mon existence ! Qu’elle entre en moi et me redonne la vie, à moi, pantin endormi. Je serais amoureux de sa bouche, de son sexe, de sa chair douce comme la farine, mais aussi de ses rognures d’ongles, des ses fautes d’orthographe, de ses mouvements d’humeur !
Je l’appellerais Douceur, cette femme ; j’aurais l’impression de l’avoir attendue depuis le début du monde et pourtant son mystère resterait insondable, à jamais. Je mourrais de plaisir d’être son esclave, et même de n’être que cela, sa chose, son tapis de bain, même pas, une poussière sur son manteau. Qu’elle daigne seulement poser son regard troublé sur moi et je me sentirais miraculeusement lié à elle pour l’éternité.
La voir, la toucher, me mettrait dans un état de rêve où je ne m’appartiendrais plus du tout. J’en serais à la fois furieux, extraordinairement heureux, conscient et reconnaissant d’être ridicule et excessif comme personne. Chaque parcelle d’elle, de sa chair d’ange, serait un don divin, inespéré, à la portée de ma main. L’histoire de l’univers entier, au bout du compte, se résumerait pour moi à nos deux vies, enchevêtrée, traversant l’incommensurable espace-temps, et lui donnant tout son sens dans la fraction de vie infime qui sépare notre naissance de notre mort. La connaissant, et l’aimant, je pourrais vivre enfin les yeux ouverts, éveillé à la seule réalité qui vaille la peine : l’amour d’elle. Elle serait le sens de ma vie, et moi, timidement, incapable de comprendre, je ne pourrais dire que ceci : mon amour, je t’aime plus que je t’aime.
signé: par un inconnu
Josée
Alors, voilà, j\’ai entraperçu un rêve magnifique,
sous ses allures de femmes, un ange onirique.
Souffle les mélodies de l\’existence sans un son
et je bâtirai un empire inspirant ton nom.
Jamais, dans un regard, je n\’aurais osé
même un instant croire, en cette beauté
qui consume ton être, magnifique Josée
comme une passion de vestale et de bonté
Aux contours de ton corps Ô ! Magnificence
Je n\’ai d\’augure que l\’apogée des sens
sur ton corps de merveille et désobéissance
Je m\’incline à la gloire de ta présence.
Laisse-moi, Ô ! Créature de merveille,
poser mes sens sur tes soupirs vermeilles
Notre amour inspirera l\’inanité, humanité
et nous chevaucherons le monde sans vanité.
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Malgré mille relativité en la description de l\’amour, je laisse pour toi, une petite trace de ses fondements…
Signé : Un autre inconnu
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